Elizabeth J. Bugstone
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Date d'inscription : 20/08/2010
 |  Sujet: Elizabeth June Bugstone . Junebug  Ven 20 Aoû - 1:29 | |
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© Acide Edulcoré | « Je n’ai rien contre la vérité si ce
n’est qu’elle soit bien ennuyeuse. » |
Elizabeth June Bugstone
« Un artiste, c’est une personne qui sait que la vie n’est qu’un spectacle. »
Premier.
On commence par le commencement
« - Regarde, dis bonjours à la caméra chérie. Chérie ? Oh ! Non non non ! Pas l’appareil photo ! Ma puce, viens jouer avec ton cadeau. »
Un bruit sourd puis strident retenti dans la télévision. Ma mère pleurait, un mouchoir à la main devant ces conneries. Cela faisait maintenant trois jours qu’elle regardait en boucle le film de mon premier anniversaire, affalée dans le canapé, les cheveux gras, mal peignés et le ventre vide. Il s’agissait de ma mère tout de même, et quitte à la laisser mourir, autant que ce soit dans la dignité et non pas dans la faim et la crasse. C’est pourquoi je venais, à proprement parler, lui bouger le cul.
« - Manges un peu… Et éteins ces salopries, elles te tueront, dis-je en ouvrant les rideaux. Je serais plus là pour te nourrir alors va falloir que tu fasses quelque chose.
- J’aurais tellement voulu venir avec toi… ne me laisse pas seule…
- Tu peux pas venir, à moins que tu te fasses passer pour une artiste, ce qui, crois-moi, risque d’être impossible, surtout en quelques heures. Et si t’étais sortie un peu, t’aurais eu des amis. Et puis qu’est-ce que j’y peux moi si t’es seule hein ? C’est pas poisseuse que tu va récupérer papa, alors lève toi et aujourd’hui on s’occupe de toi.
- La petite Elizabeth de la cassette était si mignonne. Elle n’était pas insolente, elle était près de moi et elle avait une aversion totale envers les appareils photos, reprit-elle en séchant ses larmes.
- Allez viens. »
Je pris soin d’éteindre la télévision avant de l’aider à se relever. Elle avait mal à la tête, normal après trois jours assise dans l’obscurité. Mais elle devait se faire à l’idée que j’avais maintenant dix-huit ans, et qu’il était temps de me laisser partir. Je m’appelle Elizabeth June Bugstone, et suis née le 7 juin 1992 à Bristol. Mes amis m’appellent Beth en général, mais certains préfèrent June. En fait, la plupart des garçons avec qui je suis sortie ne connaissaient même pas mon nom, alors peu importe, moi je m’en branle.
« - Tu ne m’aimes pas hein, avoue-le !
- Maman, arrêtes un peu, et oh, mais oh ! Tiens toi tranquille, j’arriverai pas à défaire les nœuds de tes cheveux sinon.
- Ton frère est parti, maintenant toi. Mais lui au moins est partie pour faire quelque chose de sa vie.
- On en a parlé cent fois ! Je vais aller faire ce que j’aime, et t’auras même pas à me payer d’études !
- Je croyais que tu détestais les photos.
- Je déteste les appareils photos, c’est pas pareil.
- C’est exactement la même chose !
- Non. C’est comme si tu disais détester les pommes alors que ce que tu rejettes c’est le pommier. Mais dans tous les cas, pour avoir ces pommes que tu aimes tant, t’es bien obligé de t’occuper du pommier ! »
Bouche-bée, ma mère se tue et se laissa enfin faire, démunies d’arguments pour me faire rester.
Second.
Je ferai bien une autobiographie, je suis si géniale!
Une fois Maman Bugstone propre, peignée et habillée, j’ai enfin pu monter dans ma chambre préparer ma valise. Il n’est jamais trop tard pour la faire, et j’estime que c’est au dernier moment qu’on est sur de ne prendre que l’essentiel. T-shirts, débardeurs, tops, robes, shorts, jupes, bouquins, draps, oreiller, coussins… Il y aurait eu assez de place pour tout ça si j’avais pris la valise de mon frère, mais c’était la seule chose de lui qu’il restait à ma mère, j’allais pas lui prendre ça aussi. Alors j’ai juste sorti mon sac de cours, fourré deux jeans, quelques T-shirts et plusieurs robes dedans, avec l’essentiel de toilette et un livre. La pochette de mon appareil photo autour du cou, j’étais prête à partir. Mais un caillou vint s’écraser sur le sol, suivi de quelques autres et d’une chanson paillarde qui venait de l’extérieur. Zoey.
« - Un dimanche matiiin, avec ma catiiiiin, collés sous la couetteuh… Je lui mets la maiiiin, entre les…
- La ferme ! J’arrive ! Hurlais-je du haut de ma fenêtre. »
Zoey est une fille formidable, il faut pas se fier aux apparences. C’était la copine de mon frère quand il était encore là, et c’est grâce à lui que je l’ai connue. La seule chose qu’il ait laissé sur son passage, c’est elle. Et moi, je lui en serais toujours éternellement reconnaissante de ne pas l’avoir emmené à l’université avec lui. Je ne suis qu’une égoïste.
« - Il parait qu’il y a une demoiselle qui vit ici, et qu’elle s’en va sans dire au revoir. Alors tu comprends, je viens lui apprendre les bonnes manières à ma façon… Va chercher tes affaires, j’t’emmène ! »
Après être remontée chercher mon sac, j’ai longuement regardé ma chambre. Il fallait bien que je la quitte un jour, de toute manière. Attrapant un album photo au passage, j’éteignis la lumières et descendis dire au revoir à ma mère. Comme je m’y attendais, elle s’est remise à pleurer lorsque je lui ai offert l’album dans lequel se trouvaient tous nos souvenirs de notre vie à deux dans une maison pour quatre. Adieu, maman.
Zoey m’attendais dehors et ne fus pas surprise de la petite quantité de mes bagages. Elle se contenta de sourire et de me traiter de folle, mais je savais bien que dans le fond elle vivait mon départ comme un renouvellement de celui de mon frère. Mais je devais la laisser là car je savais qu’il reviendrait pour elle. Et à ce moment là, elle devait être à Bristol. Le départ de mon frère Maxwell a tout fait volé en éclat : son couple, notre relation, notre famille. Suite à une dispute entre lui et ma mère, c’est mon père qui est parti. Dans l’espoir de le retrouver, max étudie dans une université loin d’ici. Il ne doit pas beaucoup étudier, mais au moins il fait quelque chose de sa vie en travaillant à mi-temps dans une boite de pub. Enfin. Le départ de mon père a profondément choqué ma mère. On s’y attendait tous et on a tous compris que la dispute n’était qu’un prétexte, mais elle, elle avait rien vu venir. Elle s’est laissée abattre et ne sortait plus que pour travailler. Et encore, je sais pas trop si elle amenait pas du boulot à la maison. Et puis après ça j’ai mis le feu au jardin. Et elle a jamais voulu y remettre les pieds pour y replanter quoi que ce soit. C’est moi qui ai tout refait avec Zoey. C’est beau maintenant, et comme je pars, si elle ne s’en occupe pas, il mourra très vite. Comme si elle voulait y mettre le feu. Enfin.
« - Oh… C’est pas vrai ? Beth, tu serais pas nostalgique ? Tu dis rien depuis tout à l’heure et t’as l’air distraite !
- Non non, Zoey, non non. J’ai juste peur pour mon jardin, juste mon jardin… »
Mais elle avait bien compris qu’il ne s’agissait pas que de ça. J’allais pouvoir effacer tous mes affreux souvenirs de la tête, personne ne me connaitra… Mais j’allais être seule, et j’avais peur.
Troisième.
On dit que les artistes sont torturés et fous...
• Fumeuse • Joueuse • Talentueuse • Provocatrice • Solidaire • Attachante • Têtue • Débrouillarde • Amicale •
Arrivée à la gare, je sortis mon appareil photo de sa pochette et pris quelques clichés.
« - Toujours fidèle à toi-même hein. Viens me faire un câlin avant de partir plutôt ! »
Je m’exécutai sans brailler et profita une dernière fois des bras d’une amie, avant de monter en voiture 12, quai B4. Les inconnus défilaient et mon appareil les immortalisait. Je ne pouvais pas m’en empêcher, toutes ces personnes étaient tellement belles dans leur anxiété, leurs retrouvailles et surtout, oui surtout, dans leur chagrins de départ.
Quatrième.
Des petits trucs, rien que des petits trucs.
 Relations : Beth est une personne très amicale et sur laquelle ses amis peuvent compter. A l’écoute, elle est souvent la confidente et l’oreille attentive, pourtant, elle ne se confie elle-même pas beaucoup, de par son passé légèrement chaotique. Côté coeur, la jeune fille est exigeante et maladroite, préférant les histoires sans lendemain plus simples. Mais il se peut que sa nouvelle vie lui réserve des surprises, qui sait.
Avatar : Kaya Scoladerio, parce que c’était la seule qui pouvait convenir pour Elizabeth J.
Groupe : IOTA
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CODE BON > EDIT BY NICK
Cinquième.
Les masques tombent.
PRENOM: Valentine
PSEUDO: June, Junebug
ÂGE: 17ans
LIEU DE VIE: [√] Europe
QU'EST CE QUE TU EN PENSE ? Pour le moment je ne peux pas trop juger, mais le contexte est original et le thème est agréable.
AUTRE: Je pars en Vacance Samedi… Je sais que c’est idiot de poster ma présentation avant comme ça, mais je préfère ! Comme ça je pourrais commencer à jouer dès mon retour si je suis validée 
MADE BY LIGHT BREEZE and ADJAN
FOR LONDON ARTIST
NOVEMBRE 2009
nos plagiat, no copy.
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Nick Williams
Administrateur cruel
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Date d'inscription : 18/02/2009
Age : 30
Localisation : In your bed sweetie.
| | Sujet: Re: Elizabeth June Bugstone . Junebug Ven 20 Aoû - 23:24 | |
| Ohhh  Une nouvelle ! Jolie fiche, tu es bien évidemment validée ! | |
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Elizabeth J. Bugstone
Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/08/2010
| | Sujet: Re: Elizabeth June Bugstone . Junebug Ven 20 Aoû - 23:32 | |
| Merci !  | |
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Kristen A. Daniels
Nombre de messages : 297
Date d'inscription : 22/02/2009
Age : 29
Localisation : Au pays des frites ! (Belgique)
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| | Sujet: Re: Elizabeth June Bugstone . Junebug Sam 21 Aoû - 10:09 | |
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